Boa Vista

Comment découvrir une île préservée du tourisme, belle à mourir de plaisir.
Nous sommes arrivés à Boa Vista le 8 au soir.
Quel changement ! Nous arrivons dans un mouillage de rêve, entre une petite île et la côte, avec de belles dunes, des plages de sable blanc et de l’eau turquoise.
Je passe sur les premiers jours, et vous raconte la journée du 10.
Nous avons décidé de louer une voiture pour faire le tour de l’île avec nos amis Zeyno et Dominique. La veille nous avons rencontré Sidi qui nous a dit qu’il pouvait nous arranger çà. Le matin nous arrivons et allons plutôt chez un loueur avec pignon sur rue. Las, c’est l’utratrail de Boa Vista ce week end, plus de voiture à louer. Bernard aimerait cela, 150 km à faire en autonomie complète en mois de 40 heures.
Nous allons donc voir Sidi. Location auprès d’un chinois, dans la rue ou presque, pas de contrat, une caution et nous sommes partis.
Boa Vista possède 3 types de routes : les goudrons 3%, les routes pavés 5%, les pistes 92%…du moins c’est de ce pourcentage dont se souvient mon séant. Nous avons réussi, vaillamment, à faire 120 km dans la journée, l’essentiel en piste à une vitesse de 2 à 10km/h Et ce sont des souvenirs inoubliables.
L’île de Boa Vista est constituée de sable et de roche volcanique. C’est une île magnifique, avec des îlots de verdure dans les oasis, des petits villages typiques. Nous nous sommes arrêtés manger à midi dans le seul restaurant du village où nous étions. Un peu inquiets de voir que les voitures de TUI amenaient leur clients… mais on nous a aménagé gentiment une table en terrasse, servi plutôt rapidement des plats Cap Verdien (poulet, chevreau, frites, riz, salade) excellents. A la fin du repas, un habitant est venu à notre table jouer de la musique à la guitare. Nous serions bien restés à l’ombre des arbres faire une petite sieste au son de la musique.
Ensuite, petit goût d’aventure, sur les pistes non balisées pour faire le tour des belles plages de l’est et du sud-est de l’île. Immenses plages de sable blanc fin, plage propres, eau turquoise, isolement garanti. Personne, personne. Et des paysages, mêlant le rouge, le noir, le blanc du sable et de petites touffes de vert. Le paradis est grand, immense s’il doit contenir tous les hommes qui y ont cru, celui que nous habitons en ce moment est petit, mais nous y sommes. Si nous devions arrêter notre voyage, ce serait déjà une réussite que d’avoir visité cet endroit magnifique, d’y être arrivé en bateau. Quand on y réfléchit, ou pas, çà donne un sentiment étrange d’arriver dans un nouveau pays par ses propres moyens et par la mer.

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